En voyant la publicité pour le livre “Réseauter quand on déteste réseauter”, de Devora Zack, j’ai trouvé le titre attirant, car d’emblée, surtout avec la photo de couverture, je sens que son approche sera différente des livres du style “Ayez 400 000 amis sur Facebook” !
Ce qui m’attire, c’est l’idée centrale du livre: “proposer des stratégies différentes, qui misent sur la qualité et la sincérité plutôt que sur la quantité et la superficialité“. “les introvertis … ont un don pour l’écoute, ils aiments creuser la conversation plutôt que papillonner, ils savent entretenir des relations.”
Que cela fait du bien lire ces valeurs: qualité, sincérité, approfondissement, écoute ... ! Surtout avec les folies des médiaux sociaux: on croirait la course au plus grand nombre d’amis sur Facebook, de relations sur Linked et de nombre de Twit. Quand je lis des conseils comme “il faut écrire au moins 6 Twitts par jour”, je me pose la question: avez-vous 6 informations pertinentes à dire chaque jour ? En coaching, je pose toujours la question: “Qu’est-ce-qui va t’indiquer que tu es arrivé à ton résultat ?”. C’est une manière de demander au coaché, qu’est-ce qui est important pour toi ? Et bien souvent, le résultat recherché est très simple: il n’a pas besoin de 20 solutions, mais bien plus de LA solution, d’une piste, de 2-3 idées pour … bref, souvent peu mais mieux.
Alors quand je vois une personne oser parler de qualité plutôt que de quantité, je dis merci ! Je préfère donner seulement 3 cartes de visite, à la fin de ma prochaine conférence, même s’il y a 40 personnes dans la salle. Mais avoir pu établir un bon contact solide avec ces 3 personnes. Et certainement, que dans les jours suivants, je leur adresserai un courriel personnel, pour faire le suivi.
Je préfère réseauter, ce soir, avec 6 personnes du R.P.F.Q., lors d’un souper de 2h, plutôt que de rencontrer 20 personnes pendant 5 minutes lors d’une grande activité. C’est pour cela que j’ai démarré les petits déjeuners du R.P.F.Q., il y a 4 ans. Et quand je vois le succès, je ne dois pas être la seule à souhaiter plus de profondeur dans les échanges. Peu mais mieux, encore une fois. Et vous, que mettez-vous en pratique, pour réseauter peu mais mieux ?
“Réseauter quand on déteste réseauter”, Devora Zack